La soupe est un incontournable de nos repas d'hiver, offrant chaleur et réconfort. Que ce soit en brique, surgelée ou faite maison, les choix sont nombreux. Mais qu'en est-il vraiment de leur valeur nutritionnelle ? Catherine Renard, experte à l'INRAE, nous éclaire sur le sujet.
Les bienfaits des soupes en brique
Pour ceux qui privilégient le fait maison, il est compréhensible d'apprécier le contrôle sur les ingrédients et les saveurs. Toutefois, d'un point de vue nutritionnel, les soupes en brique et surgelées affichent parfois une teneur en vitamines qui égale, voire dépasse, celle des légumes frais. Cela s'explique par le fait que ces soupes sont élaborées avec des légumes cueillis et traités rapidement, souvent dans les 24 heures. Ce processus de transformation préserve les minéraux et vitamines, contrairement aux légumes frais qui peuvent perdre de leurs nutriments avec le temps.
Prudence avec les étiquettes
Il est capital de rester vigilant lors du choix de soupes industrielles. Certaines d'entre elles peuvent contenir une quantité excessive de sel ou peu de légumes, diluées avec beaucoup d'eau. Les soupes lyophilisées, quant à elles, sont à éviter en raison de leur faible valeur nutritive résultant de traitements thermiques rigoureux.
Pour un repas équilibré
Consommer de la soupe le soir peut être une excellente stratégie pour favoriser un repas léger et faciliter l'endormissement. Une bonne soupe doit être équilibrée, intégrant des légumes, des protéines et des féculents. Par exemple, pour optimiser ce repas, vous pouvez ajouter du fromage à votre soupe ou l'accompagner d'une tranche de pain. Les variantes comme une soupe de lentilles avec un ajout de crème et un œuf à la coque ou une soupe de pois cassés agrémentée de dinde fumée et de ricotta sont parfaites pour un dîner savoureux et nutritif.







