Face aux risques de carence en vitamine D parmi la population, le gouvernement britannique pourrait bientôt introduire une directive incitant les citoyens à consommer quotidiennement 10 microgrammes de cette vitamine essentielle.
Un ciel souvent gris : un défi pour la santé
Au Royaume-Uni, le manque de soleil, particulièrement durant la majeure partie de l'année, contribue à une insuffisance généralisée en vitamine D. Cette vitamine joue un rôle crucial dans la santé, notamment dans l'absorption du calcium, essentiel pour des os solides, et pourrait également réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Malheureusement, les sources alimentaires de vitamine D sont limitées, et elle est principalement synthétisée par la peau sous l'effet des rayons du soleil.
Un rapport scientifique sur la supplémentation
Un comité scientifique a récemment recommandé que la prise de vitamine D soit intégrée dans le quotidien des Britanniques. Selon ce rapport, la supplémentation devrait être prescrite par des professionnels de santé, étant donné que des contre-indications peuvent exister dans certains cas, comme pour ceux ayant des antécédents de calculs rénaux ou d'hyperparathyroïdie.
Un constat alarmant en France
La situation n'est pas meilleure en France, où des études de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) indiquent que plus de 58 % de la population souffre d'un manque de vitamine D. Environ 15 % des Français présentent même des niveaux considérés comme carencés. Pour maintenir une bonne santé, il est recommandé d'avoir une concentration sanguine de vitamine D entre 30 et 45 ng/ml. Plus de 80 % des adultes entre 18 et 74 ans vivant en France seraient touchés, soulignant ainsi l'importance d'une sensibilisation et d'un suivi médical sur ce sujet.







